Deux méthodes parmi d’autres :
J’utilise diverses méthodes dont l’hypnose, le TAT ou l’EFT sont les méthodes plus connues de manière générale. Sont reprises ci-dessous quelques explications sur la logosynthèse et la Méthode Peace, car elles sont pour ainsi dire totalement inconnues en Belgique.
La logosynthèse :
Développée par Willem Lammers en 2005 et encore peu connue en Belgique, la logosynthèse est une méthode qui, par le biais de phrases précises, permet à l’énergie, bloquée à cause d’un vécu difficile, de se débloquer, libérant de ce fait toutes les émotions négatives qui y sont associées. On n’oublie pas le vécu mais on n’en souffre plus.
Cela est vrai également pour nos croyances, souvent limitantes, nos self-talking négatifs, qui nous enferment dans un canevas et limite de ce fait nos choix. Un travail avec la logosynthèse nous libère de ces croyances, ce qui nous permet de nous rendre compte qu’il y a plus de possibilités, plus de choix que ce que nous croyions. En nous libérant de nos anciens schémas, nous pouvons aller vers autre chose, voir la vie autrement.
Lorsqu’on travaille en logosynthèse, notre inconscient va libérer au fur et à mesure des informations (souvenirs, liens entre des évènements et des comportements, …) qui permettent d’aller plus profondément dans le processus de nettoyage. On peut alors les traiter les unes après les autres, de façon très douce. De façon pratique, on commence à travailler sur une situation que le client amène, puis c’est comme un fil qu’on déroule. On travaille ce qui vient au fur et à mesure.
La logosynthèse nous permet de nous reconnecter à notre moi profond, à qui nous sommes. Elle permet également de se débarrasser de douleurs physiques qui ont une composante émotionnelle. C’est souvent un étonnement de voir que certaines douleurs qu’on pense neutre émotionnellement ne le sont pas en réalité.
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La Méthode Peace :
Cette méthode développée par Stéphane Drouet permet d’enlever la mémoire corporelle des traumatismes par la décrispation des fascias. Toute situation traumatisante qui n’a pas été « digérée » lorsqu’elle s’est passée a figé nos fascias. Surtout si nous nous sommes retrouvés impuissants face à cette situation. Quand nous ne pouvons ni fuir ni combattre, nous nous figeons. Et cela fige nos fascias qui sont partout dans notre corps, autour des muscles, de nos organes et jusque dans nos os. Lorsque nous nous trouvons dans des situations qui, même inconsciemment, trouvent écho dans notre passé, nos fascias se crispent. Cela amène une sensation dans le corps, qui va faire naître un sentiment (peur, impuissance, frustration) qui va amener une émotion (tristesse, honte, culpabilité, rejet, colère…). Décrisper les fascias, c’est retrouver la neutralité face aux évènements de la vie car quand nos fascias ne se crispent pas, la suite du processus ne se fait plus. On va alors vers la neutralité qui permet de ne plus être balloté par nos émotions et sentiments. Petite précision : neutralité ne veut pas dire indifférence mais tranquillité, paix.
Cette méthode peut se pratiquer de deux façons : soit par la méthode neurosensorielle, soit par la méthode dite en pure conscience.
Avec la méthode neurosensorielle la personne est en contact avec la façon dont ses émotions se traduisent dans son corps et fait évoluer ces sensations par un relâchement profond tout en étant très présente à ce que son corps ressent. On travaille à deux niveaux en même temps. On stimule l’expérience visuelle interne, la répétition de certaines phrases, de façon orale ou interne, l’observation de son corps, de ce qu’il ressent. Sans jugement, sans savoir à chercher ce que cela veut dire. On est dans un abandon total. Si une émotion apparaît, c’est que la personne est sortie de la pure observation de son ressentit corporel. Elle est alors invitée à s’y replonger.
En pure conscience, la personne va prendre contact avec la situation qui pose problème et le ressenti corporel associé pour ensuite s’effacer complètement la scène où elle se trouve (ainsi que les éventuelles autres personnes) et se retrouver dans un vide ou il y a une pure présence énergétique. Dans cette présence on fait alors tourner des « mantras » qui sont des phrases simples.
Le travail ressemble à une méditation, mais ce n’en est pas. Ca ressemble aussi à de l’hypnose, mais ça n’en est pas non plus.
Le grand avantage de cette méthode c’est qu’il ne faut pas connaître l’évènement qui est à l’origine de ce qui amène un problème pour faire le travail de nettoyage.
Il n’y a donc pas besoin non plus de beaucoup parler avant de pouvoir commencer à résoudre la situation. On peut donc parfaitement partir d’une situation actuelle ou future et, en la nettoyant, on nettoie automatiquement la cause originelle.
On peut employer cette méthode pour des problèmes relationnels, le lâcher-prise, les peurs et les phobies, les deuils, les addictions qu’elles soient comportementales, de substances ou relationnelles, les situations qu’on voudrait changer mais où on n’y arrive pas, de façon générale.
La méthode propose aussi des exercices de cohérence cardiaque (différents de la méthode 5/5) pour arriver à un équilibre entre les moments d’action et les moments de relaxation. Quand le cœur bat en cohérence, il émet toutes les fréquences dont nos organes ont besoin pour travailler correctement et être en bonne santé.
Les différentes méthodes employées ne demandent aucune manipulation physique, aucun toucher. Tout passe par la parole. Elles court-circuitent également le mental. Le mental veut avoir et surtout garder le contrôle. Il nous fait tourner en rond, parfois pendant des heures, mais sans proposer de porte de sortie ou de solution. Il ne veut surtout pas de lâcher-prise. Durant les exercices, le mental ne sait rien faire avec ce qui est proposé. Il est simplement là pour observer ce qui se passe.